240 HOPITAUX MENACES en FRANCE

Le gouvernement annonce le démantèlement de l’hospitalisation publique

240 HOPITAUX MENACES

ASSEZ !


Pour défendre nos droits, l’unité des travailleurs avec leurs organisations n’est-elle pas une nécessité urgente ?

La Commission européenne exige de la France qu’elle poursuive « l’assainissement budgétaire et la réduction de son endettement », notamment dans le domaine de la santé.

Fidèle exécutant des ordres de l’Union européenne, comme tous les gouvernements précédents, le gouvernement obéit et, le 4 avril dernier, le ministre du Budget s’est engagé à économiser « 5 milliards d’euros en 2009 pour la Sécurité sociale ». Il annonce la création des « agences régionales de santé » (ARS) chargées de définir quels services de chirurgie ou d’urgences, quelles maternités, quels hôpitaux il faudrait fermer.

240 hôpitaux sont considérés comme « vulnérables ». Leurs services de chirurgie ou de maternité devraient être fermés, comme l’ont déjà été la moitié des maternités en France, au prétexte qu’ils seraient au-dessous des seuils d’activité fixés par les textes réglementaires. Combien de kilomètres faudra-t-il faire pour accoucher, pour être soigné en urgence ?
Cette liste de 240 hôpitaux « vulnérables » a été établie par la Fédération hospitalière de France, présidée par l’ancien ministre PS de la Santé, Claude Evin, pour qui le combat de la population et des élus contre la fermeture des maternités est un « combat d’arrière-garde »…

C’est le cadre des mesures présentées par le président de la République, sur la base du rapport Larcher sur l’hospitalisation publique : « 300 communautés hospitalières de territoire au lieu des 1 035 hôpitaux publics actuels. » Et le gouvernement envisage aussi de privatiser les Assistances publiques de Paris et de Marseille, les Hospices civils de Lyon.

Pour les malades, les conséquences seraient dramatiques :remise en cause de l’égal accès aux soins et fin de la prise en charge gratuite financée quasi exclusivement par la Sécurité sociale. Pour les médecins et personnels hospitaliers c’est, comme pour tous les fonctionnaires, la remise en cause de leur statut, des garanties qu’il leur apporte, comme des garanties qu’il apporte aux patients.

Dans de nombreuses communes, la population, avec ses élus, se mobilise contre les fermetures d’hôpitaux ou de services hospitaliers et de maternités. Les comités pour un parti ouvrier indépendant qui préparent le congrès de fondation des 14 et 15 juin sont partie prenante de ces mobilisations pour sauver l’hôpital public.


UN PARTI OUVRIER INDEPENDANT POUR DIRE :

Maintien de tous les hôpitaux, avec tous leurs services, tout leur personnel !

Retour à la Sécurité sociale de 1945 !

Rupture avec l’Union européenne !

14 et 15 juin : congrès de fondation : préparons-le ensemble !

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